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Il y avait du vent | Eva-Maude TC


  • Vieille caserne 532 Route Marie-Victorin Verchères, QC, J0L 2R0 Canada (carte)

Il y avait du vent

Vernissage - 4 mai 2025 - 13h à 16h - Vieille caserne
Exposition dès le 2 mai sur la promenade fluviale

Crédit photo: Éva-Maude TC

L’artiste

Éva-Maude TC
oscille entre Montréal et Baie-Saint-Paul, se situe dans des territoires nourrissants, et vibre au rythme de leurs paysages urbains et fluviaux. Sa quête personnelle et artistique fait transcender les manifestations et surgissements de la vérité mystique par l’outil mécanique photographique.

Son utilisation de la pellicule 35mm conforte une matérialité polymorphe et tangibilise les prises de son regard nostalgique sur le monde. Éva-Maude aime marier l’étude mathématique de la couleur et de la lumière naturelle, l’exploration du concept de la planéité et de la géométrie des sujets.

Les inspirations variées de l’artiste, le plus souvent théoriques, naviguent entre le mouvement new-yorkais de la Photo-Sécession du début du XXe siècle, l’impressionnisme et le romantisme. Comme des translations entre la fiction et le documentaire, les photographies d’Éva-Maude tracent en somme les contours de scènes paysagistes architecturées, malgré tout brutes, naturelles et authentiques. Elle puise ainsi dans le vrai et cherche à exprimer cette notion du sublime.

L’exposition

Dans cette série, Éva-Maude TC propose une relecture du territoire automnal et printanier à travers une collection d’images où le paysage n’est jamais figé, mais toujours en mouvement — reconfiguré. Ici, le territoire ne se donne pas à voir comme une carte ou une étendue, mais comme une matière vivante. Chaque diptyque témoigne d’un instant de friction entre l’œil et ce qui résiste à l’œil.

À travers ces photographies, elle explore également l’idée d’un monde immergé, sous-marin, où la lumière filtre les éléments arides. Certaines scènes semblent surgir des abysses, baignées d’une densité étrange et silencieuse. Cette oscillation entre immersion et assèchement crée une tension sensible, presque organique où naît l’étrangeté du paysage : ce moment où le familier bascule dans l’inconnu. Où la matière devient fictionnelle vers un espace qui s’ouvre : celui d’un regard à la fois féminin, mystique et géopoétique.

L’artiste documente mais interprète aussi jusqu’à faire surgir des images hybrides, presque hallucinées, où se mêlent le tangible et l’imaginaire. Ce corpus agit comme une série de portails: passages entre couches géologiques et strates émotionnelles, entre territoire physique et paysage intérieur des entre-saisons.

 

Notre initiative est rendue possible grâce au soutien de la municipalité de Verchères

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